Leurs Déclics

Ne pas avoir de projet, c’est devenir un ennemi pour soi-même ...



Mon grand-père qui avait connu la mort de près pendant la guerre de 14, me disait souvent : Rien n’est grave, il n’y a que la mort qui est irréversible.

Le 1er moteur de la réussite, c’est le désir ...


Ce jour-là, j’ai alors compris qu’il ne faut pas regarder l’obstacle, sinon il devient notre but.

Aller vers la facilité du plaisir…

Mauvais élève, insolent et renvoyé de partout, j’ai fréquenté 14 écoles. Un jour, ma mère m’a dit : « Tu sais, on n’est pas sur terre pour être heureux ». Cette phrase m’a marqué. J’ai quitté ma famille à l’âge de 17 ans pour l’Afrique.

Ne pas expérimenter, c’est refuser de vivre...


Moi qui tombais dans les pommes devant 20 personnes à l’école, quelques années plus tard je chantais à Samara, en plein milieu de la Russie devant 230 000 personnes.

Habiter l’inconnu avec confiance…

Pendant ces 30 heures, perdu et seul dans le désert, au lieu d’éprouver de la peur, j’ai découvert la confiance. La confiance n’est pas un capital qu’on « a », mais une action, une adhésion qui consiste à « faire » confiance.

Ne laissez personne vous dire que c’est impossible…

En étant la première femme à traverser à la rame l’Océan Atlantique Nord et l’Océan Pacifique Sud, j’avais envie de valoriser le goût de l’effort et l’aptitude au dépassement de soi en montrant combien une seule volonté peut nous mener à réaliser un projet même démentiel.

Ne jamais renoncer, jamais, jamais...

A l’âge de treize ans, j’ai eu une grave leucémie. Après ma guérison, j’ai été pris d’une soif de vie démultipliée et précoce : baccalauréat à quinze ans, père à seize ans, premier roman à dix-sept ans, Les enfants de l’aube, inspiré de mon séjour médicalisé en Alsace.

Le cadeau derrière l’épreuve…

J’ai raté deux fois, de justesse, le concours d’entrée à l’Opéra de Paris.
Le jury n’ayant pas voulu de moi, je me suis alors dit : « Tant pis pour eux », et j’ai commencé à chanter dans la rue avec une amie chanteuse lyrique. De là, est né mon premier personnage, Ulrika Von Glott une diva déjantée, qui m’a fait connaître du grand public. A 50 ans, on m’aime pour les choses pour lesquelles j’avais le sentiment qu’on me détestait quand j’avais 20 ans.

Ne pas se mettre de limites…

A 40 ans, j’étais gras comme un lardon, j’avais fait deux infarctus, je n’avais plus de bras ni de jambes, et je me suis lancé dans un défi sportif inimaginable : traverser la Manche à la nage.

Oser sortir de sa zone de confort…

J’ai commencé mes études sur le tard à l’âge de 30 ans. C’était difficile car j’avais un enfant, des charges de famille et une mémoire plus fébrile. Je suis finalement sortie major de ma promotion à 36 ans. Cette même année, j’étais aussi élue pour la première fois conseillère générale. Danton disait : De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvé ! .

Transformer ses faiblesses en forces…

Après trois échecs au baccalauréat, puis mon renvoi de l’école de journalisme, mon seul talent aura été ma force de travail et celui de découvrir le talent des autres pour mieux dissimuler mes carences et lacunes.

S’émanciper pour se transcender…

Moi qui étais une enfant très introvertie, le sentiment d’injustice que j’ai ressenti le jour de la disparition brutale de mon frère m’a obligé à dépasser ma timidité pour transformer ma rage en combats positifs.